Après avoir dévoré la saga de l'Assassin Royal de Robin Hobb, j'étais de nouveau devant le dilemne de tout lecteur: maintenant, que lire? Quand on vient de finir une histoire qu'on a aimé et dont la fin nous laisse un peu triste, on a du mal à se dire qu'on trouvera mieux. Du coup, pourquoi ne pas rester avec le même auteur? La saga Les Aventuriers de la mer prend place dans le même monde que L'Assassin royal, dans les territoires bien au sud des Six Duchés, après la victoire des dragons sur les pirates. Je me dis que c'est l'occasion d'en savoir plus sur ces territoires et villes dont on entend parler dans L'Assassin royal. Et puis je sais que mon personnage préféré, le fou, a passé quelques temps au sud, alors il y a de bonnes chances que j'entende parler de lui dans Les Aventuriers de la mer.

L'Histoire...

Mais une fois que Kyle prend possession de Vivacia, il ne tolère pas la volonté d'Althéa de vouloir naviguer sur Vivacia, pensant que son caractère de garçon manqué nuit à la réputation de la famille et la qualifie d'enfant gâtée qui ne fait que jouer à être marin. Se voyant interdire  de naviguer sur le Vivacia, Althéa prend au mot Kyle, qui dans un moment de colère lui jure de lui rendre le navire si elle montre la preuve qu'elle peut être un bon marin. Elle s'enfuie de chez elle et part à la recherche, déguisée en garçon, d'un travail sur un autre navire. Tout au long de l'histoire elle n'aura qu'un seul but: reprendre possession de son navire.

 

Ronica va vite regretter sa décision d'avoir laisser Kyle prendre le contrôle de la vivenef. En effet son beau fils décide de se mettre au commerce d'esclaves pour renflouer les coffres de la famille. Colérique et violent il va forcer son fils Hiémain à naviguer sur Vivacia car cette dernière à besoin d'un membre de sang de la famille à son bord. Mais Hiémain ne veut pas devenir marin, il est en formation pour devenir prêtre de Sâ. De nature douce et possédant un grand coeur, son père est un étranger pour lui. Séquestré sur le navire, battu par son père qui le fera tatoué comme un esclave, la vie sur le navire sera éprouvante pour lui. Il fera tout pour s'échapper mais un lien s'établit avec Vivacia et tout au long de l'histoire rancoeur et amour se mélange à l'encontre du navire.

 

On suit également en parrallèle l'histoire de Kennit, capitaine pirate, qui nourrit de grandes ambitions et désire gouverner les îles pirates. Son rêve est également de prendre possession d'une vivenef, chose qui n'a jamais été faite. Son second décide de le suivre dans cet aventure si pour chaque vivenf poursuivie ils s'emparent d'un bateau faisant le commerce d'esclaves pour libérer ces derniers. Kennit voit rapidemment sa réputation monter en flêche et ce sont des centaines d'esclaves libérés qui lui deviennent fidèles, naviguant sur les navires dont il s'est emparé, lui reversant une partie de leur butins, ou colonnisant des petits ports en répandant les exploits du capitaine Kennit. Ce dernier, en possession de plusieurs navires, peut maintenant prendre au piège une vivenef. Et il y en justement une dont il connait la destination: le Vivacia.

 

Mon Avis...

 

Le décor change radicalement par rapport à L'Assassin royal où l'histoire se déroulait sur terre, dans des villages, des chateaux. Dans Les Aventuriers de la mer l'action se passe en mer, sur les côtes, dans des îles. On quitte l'univers moyennageux pour une ambiance Pirates des Caraïbes. Dans L'Assassin royal, l'histoire était centré autour du personnage principal. Ici l'histoire se déroule au travers de plusieurs personnages qui voit leur chemin se croiser. Il y a peu d'action dans les premiers livres. L'auteur prend le temps de nous faire découvrir les personnages, l'environnement politique, l'histoire de ces territoires. Personnellement je ne me suis pas ennuyée et l'interraction entre les personnages m'a tout de suite plu.

J'ai aimé retrouver le persoonage du Fou. Dans L'Assassin royal on sait qu'il a séjourné dans les territoires du sud sous l'aspect d'une femme, Ambre, et j'ai été ravie de le voir prendre une place importante dans l'histoire. Je ne suis pas la meilleure quand il s'agit de faire la critique d'un livre. Je juge un bouquin avec la vitesse à laquelle je le lis. Et bien ceux-là comme pour L'Assassin royal, m'empêchent de me coucher tôt le soir tellement je veux lire la suite.

 

 

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